La synthèse graphique est de Giulia David (giuliadavid.net)

Webinaire 6 – AVITEM-Euroméditerranée
« Faire de l’eau un support d’identité locale » – 18 octobre 2022

L’eau est un enjeu majeur et transversal à nos sociétés puisqu’elle touche à la fois à la santé, à l’hygiène, à l’alimentation, à l’éducation ou encore à l’environnement et au climat. D’où l’importance pour les acteurs de la ville, particulièrement méditerranéenne car la ressource s’y fait de plus en plus rare, de chercher à optimiser et à économiser la ressource. Economiser la ressource parce que nous savons que, même dans les pays européens, la disponibilité de l’eau potable a tendance à diminuer en raison de deux grands facteurs : l’accroissement de la population et le changement du climat. Nous savons aussi que l’imperméabilisation des sols, notamment en espace urbain, induit un danger non négligeable et de plus en plus fréquent : les inondations. L’actualité nous a montré que ce sujet pouvait conduire à de véritables catastrophes, telles que celles qui ont ravagé à l’automne la province d’Ancône en Italie, faisant au moins 10 morts et qui frappent régulièrement les villes méditerranéennes. Pour aller dans ce sens, une étude récente de l’OMM (Organisation Météorologique Mondiale) précise que les aléas climatiques liés à l’eau occupent la première place des catastrophes de ces 50 dernières années, à la fois en termes de pertes humaines et de pertes économiques.

Face à ce fléau, de plus en plus de villes entreprennent des réflexions et souvent des actions concrètes dans le cadre de leur politique de gestion de l’eau. On y trouve des projets de “ville perméable”, nouvelle stratégie urbaine qui articule quatre défis majeurs : protéger les milieux naturels et la ressource en eau ; lutter contre les îlots de chaleur urbain ; faciliter le retour de la nature en ville ; s’adapter et réduire la vulnérabilité aux risques d’inondations. Comprenant des dispositifs d’économies d’eau (optimisation de l’arrosage public), ces projets misent avant tout sur une meilleure gestion des eaux pluviales pour limiter l’imperméabilisation de la ville, véritable clé de l’adaptation des villes au changement climatique. Les techniques sont diverses et s’appliquent à la géographie des sites (déclivités importantes), aux processus d’infiltration des eaux de pluies aux endroits les plus adéquats, aux matériaux de surface, aux réseaux d’égouts, au retour de la nature en ville et notamment à la réflexion sur les cours anciens des rivières urbaines, souvent détournées ou laissées à l’abandon. En résumé, la désimperméabilisation permet la réduction du risque d’inondation en limitant le ruissellement de surface ainsi que le rechargement des nappes phréatiques ; enfin, elle permet de ramener de la biodiversité en ville ainsi que de créer des îlots de fraîcheur qui permettent de lutter contre les épisodes de fortes chaleurs.

Il parait donc indispensable de travailler avec les écosystèmes naturels pour réduire les inondations, avec par exemple cette volonté de reconquérir les cours d’eau pour aménager la ville. Cette stratégie qui s’inscrit dans le besoin croissant de végétalisation des espaces urbains présente l’avantage de mieux canaliser les eaux de pluies et anticiper les crues des cours d’eau. Cette association étroite entre le processus de (re)valorisation des rivières et un certain nombre d’enjeux urbanistiques majeurs présente enfin l’intérêt de contribuer à changer l’image des rives urbaines mais aussi, plus largement, des quartiers environnants.

4 orateurs ont participé à ce webinaire :

  • Charles André – Responsable du développement urbain et de l’architecture ; EPA Euroméditerranée
  • Marc Garcia Manzana – Secrétaire général de l’IME, Commissaire de l’eau ; Confédération hydrographique du Júcar
  • Najet Aroua – Docteure en Architecture, Urbanisme et Environnement ; LaCoMoFa ; UNIVERSITÉ DE BISKRA
  • Ilaria Gnecco – Docteure en génie civil et environnemental ; Université de Gênes | UNIGE – Département d’ingénierie civile, chimique et environnementale (DICCA)

La synthèse graphique est de Giulia David (giuliadavid.net)

Webinaire 5 – AVITEM-Euroméditerranée
« Quand le vent façonne la ville : de l’échelle urbaine à l’échelle bâtie » – 5 juillet 2022

Force de Coriolis, Effet Venturi, cabines à vent, bâdgirs… Toutes ces expressions se rapportent à une seule et même énergie : le vent. Ce webinaire a permis d’échanger sur la relation complexe qu’entretient l’homme avec le vent. Le vent peut prendre plusieurs formes :

  • c’est une force invisible, mais fortement ressentie. Le vent peut être doux, léger, sec, humide, fort ou encore cinglant. C’est aussi une énergie que l’homme cherche à maîtriser depuis toujours. La relation de l’homme avec le vent est ambigüe car il cherche en même temps à le domestiquer et à s’en protéger, à le connaître et à le maîtriser. On le craint, tout en cherchant simultanément à s’appuyer sur sa puissance ;
  • bénéfique ou destructeur, le vent transporte, façonne les paysages… Formation et déplacements des dunes et des vagues, érosion, dispersion des particules, pollinisation… Le vent façonne la terre et crée des paysages insolites !
  • la relation de l’homme avec le vent se traduit par de nombreuses actions : le mesurer, le prévoir, l’écouter s’en protéger, le capter, naviguer sous son emprise, le domestiquer… Au siècle du numérique et des satellites, notre culture reste encore marquée par les messages et les représentations du vent.

C’est cette vision qui a été approfondie lors de ce webinaire avec les trois orateurs choisis. Ils ont expliqué comment le vent continue à façonner non seulement la physionomie des cités mais aussi leur identité. Il est en effet symptomatique de la relation de l’homme avec le vent d’observer comment architectes, bâtisseurs, urbanistes et paysagistes utilisent cette force invisible pour aérer, refroidir, évaporer, sécher, conserver : des tours à vent aux éco-quartiers modernes, il a été question, lors de ce webinaire, d’observer comment les hommes « cultivent » le vent dans leur vie quotidienne.

3 orateurs ont participé à cet exercice :

  • Salma Khoudmi – Chargée de la Qualité Architecturale, Urbaine, Paysagère et Environnementale ; EPA Euroméditerranée
  • Mathieu Lucas – Architecte DE, Paysagiste concepteur ; Studio Mathieu Lucas
  • Nasreddine Sakhri – Chef de département travaux neufs ; Maître-assistant ; Université Tahri Mohammed Béchar-Laboratoire ENERGARID

La synthèse graphique est de Giulia David (giuliadavid.net)

Webinaire 4 – AVITEM-Euroméditerranée
« Tous et toutes sur les toits ! » – 16 juin 2022

Dans le cadre de la poursuite des réflexions portées par les deux partenaires, l’AVITEM et Euroméditerranée, en phase avec des opérateurs méditerranéens, ce webinaire a souhaité traiter de l’emploi des toitures. Cette fois-ci, le cadre n’est plus uniquement géographique mais aussi structurel, sur l’optimisation des toitures en Méditerranée, dans un but à la fois productif et récréatif. Dans la dynamique du Rooftop Day qui s’est tenu à Marseille quelques jours après ce webinaire, l’idée a consisté à construire une approche permettant de faire prendre conscience de ces endroits si particuliers et si peu exploités malgré les enjeux qu’ils représentent : pour le développement de la ville et son avenir, pour un développement collectif en tant que vecteurs de liens sociaux. Ils sont aussi un enjeu en termes de développement durable. L’imaginaire collectif, traitant du vent et du soleil, reflète parfaitement la capacité qu’ont les toits méditerranéens à faire voyager, à transporter, à faire sortir de chez soi, à mettre en relation avec le grand paysage, à avoir un autre point de vue sur la ville, à s’en élever, à se dégager de sa rumeur et de son tumulte. Pour l’ensemble de ces raisons, les toits peuvent être considérés comme des « espaces bonus », qui sont insuffisamment exploités.

En ville dense, l’espace recherché peut se trouver sur les toits inexploités, majoritairement les toits-terrasses. Ce bonus spatial peut recevoir une pluralité de projets : des logements, des activités difficiles à mettre en place dans l’espace public, des espaces collectifs permettant de créer de la mixité. C’est aussi un bonus énergétique : il est possible d’y produire de l’énergie solaire, mais aussi éolienne, une thématique à explorer. C’est ensuite un bonus environnemental et climatique. Sur ces espaces, il est possible de construire et d’aménager des installations amenant la ville à mieux s’intégrer à la nature, notamment grâce à la végétalisation. Celle-ci peut apporter de la biodiversité, contribuer à l’intégration paysagère plus douce et plus agréable et ainsi à contribuer à la diminution des îlots de chaleur. En effet la végétation permet de réduire la température en ville, de stocker et de gérer l’eau de pluie qui, en région méditerranéenne, arrive brutalement et repart très vite à la mer. L’utilisation des toitures permet enfin d’optimiser complètement le peu d’espace dont la ville dispose sur un territoire qui compte 300 jours de soleil par an, un horizon marin extraordinaire et de magnifiques collines.

7 orateurs ont participé à ce webinaire :

  • Pierre Massis – Directeur des partenariats et des financements ; AVITEM
  • Charles Andre – Responsable du développement urbain et de l’architecture ; EPA Euroméditerranée
  • Sophie Matias – Conseillère pour l’infrastructure et l’urbanisme ; Câmara Municipal de Faro et Bruno Inacio – Responsable du département culturel ; Câmara Municipal de Faro
  • Olivier Verdeil – Formateur et responsable de projets photovoltaïques ; Institut National de l’Énergie Solaire
  • Diane Greney – Responsable du développement ; Merci Raymond et Oxana Feofilaktova – Cheffe de projet paysagiste ; Merci Raymond

La synthèse graphique est de Giulia David (giuliadavid.net)

Webinaire 3 – AVITEM-Euroméditerranée
« Conception climatique de la ville » – 2 mai 2022

Le thème du 3° webinaire AVITEM-Euroméditerranée a porté sur la conception climatique de la ville méditerranéenne. Il s’est agi à la fois de réfléchir sur la question de l’adéquation entre forte densité urbaine et confort d’habiter, de rappeler les solutions mêlant tradition et modernité des cités oasiennes et de décrire les effets de la typologie des bâtiments sur les conditions du confort intérieur et de la consommation énergétique sur les territoires méditerranéens, c’est-à-dire à prédominance chaude, voire aride. Les orateurs ont présenté leurs versions respectives de l’optimisation des formes urbaines dans les villes denses de la région méditerranéenne. Des réflexions sur la façon dont la forme urbaine permet de mieux considérer la question énergétique ont déjà été abordées dans le cadre des webinaires du Réseau. Les travaux ont ici consisté à étendre la réflexion au confort d’habiter (càd, l’énergie, mais au-delà le rafraichissement des bâtiments et tout ce qui confère au mieux vivre l’habitation).

A également été explorée la vision de l’Etablissement public d’Aménagement de Marseille sur son souhait de développer des dispositifs à la fois performants sur le plan environnemental (minimisant le recours à des systèmes gourmands en énergie), mais aussi fortement inscrits dans le paysage et le patrimoine architectural méditerranéen. Puis, la spécialiste de l’architecture et de l’urbanisme oasien a expliqué les interactions entre les modes d’habiter en zone oasienne et les formes bâties au regard des aléas climatiques. Enfin, un expert du Laboratoire de l’Université de Blida, le LaCoMoFa, a démontré comment pouvaient être conciliées théorie et expériences pratiques afin d’associer les savoirs traditionnels avec les innovations pour conduire, en toute sobriété énergétique, vers un rafraichissement des lieux de vie.

5 orateurs ont participé à ce webinaire :

Philippe Meunier – Ambassadeur & Directeur Général ; AVITEM

Charles Andre – Responsable du développement urbain et de l’architecture ; EPA Euroméditerranée

Salma Khoudmi – Chargée de la qualité architecturale, urbaine, paysagère et environnementale ; EPA Euroméditerranée

Mounia Bouali – Architecte, docteur en urbanisme ; Laboratoire Architecture Ville Urbanisme Environnement

Islam Tibermacine – Maître-assistant au département d’architecture ; LaCoMoFa, université de Blida

Une session de questions / réponses a clôturé l’exercice.

La synthèse graphique est de Giulia David (giuliadavid.net)

Webinaire 2 – AVITEM-Euroméditerranée « Méthode de développement des référentiels, applications du suivi pendant et post réalisation » – 1er avril 2022

A la suite du premier webinaire de novembre 2021, celui du 1er avril 2022, portant aussi sur les référentiels et les chartes de la ville méditerranéenne durable, a souhaité poser la question des applications des référentiels au moment de la livraison des biens et pendant la période d’exploitation.

Rappelons que les objectifs portés par la « ville durable » portent sur des grands principes et leur déclinaison est très objective. Ce sont aussi des outils de pilotage internes et externes qui autorisent l’évaluation lors des différentes phases d’avancement du projet, tout en fournissant une méthode servant de socle aux maîtres d’ouvrages. Cela doit permettre de créer une émulation générale sur le territoire : l’utilisation d’un référentiel commun permet un retour d’expérience et une amélioration constante.

Pour s’assurer de la qualité post-livraison dans le cadre du respect des exigences environnementales imposées par les chartes, il est nécessaire de discuter avec les opérateurs mais aussi d’effectuer des visites sur sites pour repérer les non-conformités, puisque, si certaines sont identifiées via les outils partagés, d’autres sont repérables uniquement sur site. Il faut ensuite identifier vers qui se tourner une fois le projet livré (et donc développer un réseau d’acteurs), puisque la maîtrise d’ouvrage n’est plus là et qu’il est donc plus compliqué d’avoir un interlocuteur.

La dynamique d’acteurs autour du référentiel est donc primordiale : ainsi, pour que la solution prenne, elle doit être partagée. Mais elle doit également être portée par le territoire puisque ces projets peuvent avoir des effets d’entraînement au sujet de pratiques qui ne sont pas encore normalisées. Le travail de la collectivité peut ainsi consister à rendre crédible cette adhésion à des valeurs communes. Dans la construction de cette légitimité, il est nécessaire de comprendre comment les opérateurs réagissent et corrigent leurs projets. De même, elle doit agir pour savoir s’il y a une latitude, un pourcentage de taux de réponse qui permettent de valider et d’entrer dans la démarche.

4 orateurs ont participé à ce webinaire

  • Charles André – Responsable du développement urbain et de l’architecture ; EPA Euroméditerranée
  • Géraldine Lorenz – Chargée de mission Energie & Qualité Environnementale ; Nice Ecovallée
  • Mohammed Afakhri – Directeur des programmes ; Société d’Aménagement de Zenata
  • Jean-Charles Lardic – Directeur de la Prospective ; Ville de Marseille

La synthèse graphique est de Giulia David (giuliadavid.net)

Webinaire 1 – AVITEM-Euroméditerranée « Référentiels de la ville méditerranéenne durable » – 16 novembre 2021

« La France consacre chaque année près de 2 % de son PIB au logement, soit près de 50 milliards d’euros, ce qui représente entre 300 à 400 000 logements par an. En second lieu, l’acte d’aménager et de construire est loin d’être neutre sur le plan environnemental : le secteur résidentiel et tertiaire (commerces et bureaux) est le plus gros consommateur d’énergie avec 44% de l’énergie totale consommée en France et est à l’origine de 23 % de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre. Du fait de leurs compétences dans ces domaines, les opérateurs publics et, en premier lieu, les collectivités locales, ont à faire face à des enjeux multiples et les actions d’aménagement et de construction ont un réel besoin de pilotage fin, de suivi, de contrôle et d’évaluation.

Ces actions sont encadrées par l’adoption de politiques publiques urbaines volontaristes qui s’appuient sur des principes d’aménagement reconnus aujourd’hui comme les plus vertueux en matière de développement social, environnemental et économique. Ainsi, les nouveaux paradigmes d’aménagement se construisent de plus en plus autour de la « ville durable ». Ce concept accompagne l’émergence d’une ville plus respectueuse de l’environnement en favorisant le recyclage des déchets, en construisant des bâtiments aux dernières normes énergétiques, en limitant l’usage de la voiture, en récupérant les eaux de pluie pour arroser les espaces verts, en assurant un confort d’été sans climatisation, sujet particulièrement sensible sous notre climat… »

Ces mots de la Présidente de l’AVITEM, le Docteur Agnès Rampal, ouvraient, après l’introduction de son Directeur général, l’Ambassadeur Philippe Meunier, la première session d’échanges AVITEM-Euroméditerranée du 16 novembre 2021 dédiée aux référentiels de la ville durable en Méditerranée.

8 orateurs ont participé à ce webinaire :

  • Philippe Meunier – Ambassadeur & Directeur Général ; AVITEM
  • Agnès Rampal – Présidente de l’AViTeM, adjointe au maire du Nice et vice-Présidente de la Métropole Nice Côte d’Azur
  • Charles André – Responsable du développement urbain et de l’architecture ; EPA Euroméditerranée
  • Géraldine Lorenz – Chargée de mission Energie & Qualité Environnementale ; Nice Ecovallée
  • Axelle Aimard – Pilote du pôle Évaluation ; EnvirobatBDM
  • Mohammed Afakhri – Directeur des programmes ; Société d’Aménagement de Zenata
  • Youssef Hayat – Directeur communication ; Agence d’Urbanisme et de développement d’Anfa
  • Jean-Charles Lardic – Directeur de la Prospective ; Ville de Marseille

Biodiversité et métropolisation – 2019

Dans un contexte marqué par la pandémie mondiale du Covid-19, les questionnements autour de la relation de l’homme à la nature se multiplient. Au sein de celles-ci, le sujet de la biodiversité urbaine revient en force. Avec le report du Congrès mondial de la nature organisé par l’UICN en janvier 2021, la biodiversité apparaît aujourd’hui comme un élément nécessaire à la construction des villes durables et résilientes, notamment par les services multiples qu’elle rend aux citadins.

La faiblesse des prises en compte de ce sujet dans les politiques publiques a interrogé les auteurs de l’article ci-dessous sur l’intérêt d’un nouveau niveau de décision comme celui de la métropole, en pleine formalisation. Ils se sont posés la question de l’acceptabilité de cette biodiversité dans l’émergence de la métropole notamment en recherchant les leviers ou les freins à cette acceptabilité qui conditionne les prises de décisions.

Afin d’y répondre, ils ont construit une grille d’enquête pour réaliser une analyse croisée de quatre études de cas dans quatre métropoles françaises, Bordeaux, Montpellier, Nantes et Strasbourg. Ils y ont rencontré différents acteurs de la décision et de l’action publique (directeurs, services, associations). Les entretiens ont abouti à l’identification de six leviers d’acceptabilité : la culture du naturel, la communication, la démocratie participative, le droit, l’économie et l’organisation administrative. Au regard des réponses obtenues, il est discuté ici des différentes catégories et des préconisations concrètes qui ont émergé.

L’article d’Alexandre Dejean, Aurélia Hild, Roxana Rotaru, Martha Sasso, Djamila Vuilleumier-Papaloïzos et Philippe Clergeau est disponible en cliquant sur le lien ci-dessous.

Imbrication ville-port : vers une nouvelle urbanité durable

Dans le cadre de son engagement en faveur de la ville méditerranéenne durable, l’AVITEM et ses partenaires ont organisé, en lien avec le réseau Vivapolis, une Matinale dédiée à la relation ville-port en Méditerranée. L’évolution récente des relations entre la ville et le port est tout autant marquée par les changements survenus dans l’activité portuaire que par les nouvelles dynamiques urbaines durables engagées par les collectivités. La ville devient un nouveau paysage invitant à repenser le projet urbain, soucieux de son patrimoine, de sa mémoire, de sa culture et de son environnement.

La retranscription de cette Matinale est disponible en cliquant sur le lien ci-dessous.

Biodiversité urbaine en Méditerranée

La deuxième édition des Ateliers de l’AVITEM s’est tenue le vendredi 26 avril dernier à Marseille sur la thématique « Quelle biodiversité pour les villes méditerranéennes ? », (pour mémoire, la première édition de ces Ateliers s’était tenue à Marseille le 6 juillet 2018 sur le thème du Nexus eau-alimentation-énergie). A travers un état des lieux sur les pratiques et sur les recherches menées sur ce sujet, l’issue de cet atelier a mené à la formulation de plusieurs recommandations à l’échelle de la planification urbaine et à l’attention des aménageurs et des décideurs politiques.

Restitution de l’Atelier #1 :
Relation Ville-Port
GENES – 16 ET 17 MAI 2019

Dans le cadre de l’animation du Réseau des Aménageurs de la Méditerranée, la thématique des réorganisations des fronts d’eau et des relations ville-port est apparue comme extrêmement structurante dans la réflexion des membres du Réseau. En effet, quand les projets d’aménagement urbain ne sont pas intégralement ordonnancés autour de la restructuration de friches urbano-portuaires, ils comportent généralement une façade littorale partagée entre installations industrielles et espaces de vie urbaine (commerces, logements, espaces publics, etc).