Retour sur le webinaire du 16 novembre dernier : “Regards croisés entre acteurs de la ville méditerranéenne” (6/8)

Retour sur le webinaire du 16 novembre dernier : “Regards croisés entre acteurs de la ville méditerranéenne” (6/8)

Retour sur le webinaire du 16 novembre dernier : “Regards croisés entre acteurs de la ville méditerranéenne” (6/8) 1231 899 Mediterranean Urban Planners Network

Nous avons le plaisir de mettre en ligne la sixième intervention du webinaire organisé par l’AVITEM et le Réseau des Aménageurs de la Méditerranée sur la ville méditerranéenne durable – et « désirable », celle du représentant de la Société d’Aménagement de Zenata (la SAZ).

Pour rappel, ce webinaire du 16 novembre a été l’exercice d’introduction à la série de webinaires qui va se tenir à partir du 1er avril prochain. Il a permis de commencer à mettre en perspective des référentiels et chartes de la ville méditerranéenne durable portés par des aménageurs méditerranéens, mais aussi par des collectivités publiques et des opérateurs professionnels.

Mohammed Afakhri : Écocité Zenata

L’éco-cité Zenata se trouve dans la région du grand Casablanca. C’est la première région économique du pays avec un bassin de 8 millions d’habitants. Le site s’étend sur une surface de 1830 hectares, situé entre Mohammedia et Casablanca, délimité au nord-ouest par l’Océan Atlantique et au sud-est par l’autoroute urbaine qui relie Casablanca et Rabat, la capitale administrative. L’opération a été confiée à la CDG, qui a créé une société dédiée au projet qui est la Société d’Aménagement de Zenata (SAZ). La SAZ a voulu mettre en place des enjeux de développement durable au cœur de ses priorités lors de la conception du projet, ainsi que dans les phases de réalisation et d’usage. Pour cela, nous avons mis en œuvre une démarche d’éco-conception qui se base sur l’ensemble des réflexions visant à réduire ou limiter les impacts environnementaux tout au long du cycle de vie du projet et favoriser son développement socio-économique.

La démarche d’éco-conception qu’il me semble important de mettre en avant ici, a consisté en premier lieu à positionner l’étude urbanistique au centre de la réflexion lors de la conception du masterplan de la ville. Plusieurs itérations avec les autres études, notamment avec l’étude d’impact sur l’environnement qui a prévu la prise en compte par l’urbaniste des vulnérabilités et des atouts du site, ainsi qu’avec les études stratégiques de positionnement du projet, les études hydrologiques, géologiques et topographiques, permettent d’établir les contraintes physiques du site et d’alimenter la réflexion liée à l’étude urbanistique. Il s’agit bien là de pouvoir penser un projet qui s’insère de manière optimale dans son environnement. C’est une approche que l’on peut qualifier de systémique en ce qu’elle permet de prendre en considération les diverses thématiques et de tenir compte également des orientations nationales, à travers une approche top-down. Toutefois, cette approche se construit avec la remontée des enjeux qui sont communiqués par les parties prenantes, les communautés locales, les sociétés des secteurs publics et privées dans une complémentarité bottom-up. Il s’agit réellement d’une approche d’éco-conception dans laquelle la concertation constitue un point-clé.

Comment peut-on démontrer que notre projet est à la fois pensé pour répondre aux enjeux du développement durable et pour valoriser l’inclusivité ?

En premier lieu, il faut citer les contraintes du site qui doivent être prises en considération pour être transformées en opportunités. À titre d’exemple, notre topographie est caractérisée par une pente descendante vers la mer mais qui présente également beaucoup de zones basses submersibles. Le site se trouve aussi en aval d’autres bassins versants qui acheminent leurs apports vers lui, ce qui fait qu’il doit prendre en considération les eaux pluviales du site mais aussi celles qui le traversent avant de rejoindre la mer. En second lieu, considérant le point de vue social, il y a près de 8800 ménages qui vivaient sur le territoire avant le début de l’opération ; il est donc nécessaire d’en tenir compte et, idéalement, de les intégrer dans le projet. Enfin, il faut noter la présence de diverses activités industrielles.

L’inclusivité du projet a débuté avec la mise en place de nombreuses activités permettant de préserver l’emploi et donc de favoriser l’insertion de cette population initialement présente sur place. Ainsi, nous avons créé une zone industrielle aménagée comportant tous les réseaux nécessaires pour ces activités ; précisons que les activités existant auparavant ne disposaient d’aucun raccordement aux réseaux d’eau potable, d’assainissement et ne bénéficiaient pas d’infrastructures. Donc nous avons intégré cette activité dans un cadre formel et ainsi pu préserver à peu près 4500 emplois. En parallèle, nous avons développé des projets de réinstallation des ménages « bidonvillois » pour pouvoir conserver les familles sur le site. Cette démarche est relativement innovante par rapport à d’autres opérations d’aménagement où parfois, les aménageurs, dans le cadre de l’assainissement du foncier, réalisent des relogements à l’extérieur du site ce qui a pour effet d’éloigner les populations initiales du site initial. Ce n’est pas le cas de notre projet.

En ce qui concerne les données environnementales, la durabilité du projet est illustrée par la prise en compte de son environnement, de sa topographie, de ses faiblesses et de ses vulnérabilités. Son objectif vise aussi à réduire les impacts négatifs de l’urbanisation. Sur ce point, nous pouvons parler de notre approche concernant un élément naturel comme l’air. Nous avons mis en place une trame aéraulique oblique qui est orientée dans le sens des vents dominants, cette trame devant permettre de rafraichir naturellement la ville pour abaisser la température de 2 ou 3 degrés en été, tout en évitant les îlots de chaleur. L’objectif recherché consiste à réduire les besoins en termes de climatisation et de consommation d’énergie. Un projet d’aménagement qui se présente comme étant durable doit également tenir compte, pendant sa conception, de l’usage qui en est prévu, et cette relation entre conception et usage est primordiale. Pour pouvoir réduire les consommations d’énergie, il convient, dès la phase conception, d’anticiper certaines solutions pour pouvoir se diriger vers un projet durable. Un 2ème exemple, si l’on considère l’élément eau, nous sommes sur un site qui est traversé par des apports venant de l’amont, auxquels s’ajoutent de la pluviométrie potentiellement récupérable sur le site. Pour prévenir le site contre d’éventuels événements extraordinaires, par exemple des pluies centennales, nous avons pensé à mettre en place un système d’assainissement mixte. Il est composé d’une part de canalisations traditionnelles pour les pluies dites « classiques », tandis que d’autre part pour les événements extraordinaires, nous pensons utiliser les zones basses pour en faire des bassins d’écrêtement des fortes crues. Pour illustrer cette volonté, imaginez simplement un volume d’eau qui coule dans les canalisations et, quand la quantité autorisée est atteinte ou dépassée, elle déborde vers les bassins de rétention. A la fin de la crue, les bassins se vidangent de façon douce, ce qui permet d’intégrer l’eau dans le paysage, de rafraîchir la ville et de régénérer les eaux souterraines.

Notre ville a été conçue avec près d’1/3 d’espaces verts, ce qui représente à peu près 470 hectares. Ce sont soit des parcs naturels et des parcs urbains, soit des trames aérauliques (sorte de corridors naturels) qui permettent de bénéficier de cette trame aéraulique oblique qui rafraîchit le cœur de la ville. Sur le plan urbanistique, nous avons conçu la ville comme un ensemble d’unités de vie. Chaque unité de vie, qui doit compter entre 10 000 et 17 000 habitants, doit disposer de tous les équipements nécessaires de proximité pour répondre aux besoins quotidiens de la population. De cette manière, nous permettons aux populations de faire du shopping, d’aller au travail dans un environnement situé à 10/15 minutes de marche à pied.  Nous cherchons en effet à valoriser la marche et le vélo et à inciter à laisser la voiture pour d’autres usages ou pour accéder à des équipements qui sont à l’extérieur de ce périmètre de 15 minutes à pied. Concernant la mobilité, nous avons ainsi prévu 70km de pistes cyclables, dont une partie est déjà accessible au niveau des premières infrastructures de voirie de la ville. Nous avons également mis en place un parcours « marchable ». Les pistes cyclables, tout comme le parcours marchable, sont « gravés dans la durée », ce qui signifie qu’aucun promoteur ne peut venir transformer ces espaces publics en îlot constructible, car ces éléments sont inscrits dans le plan d’aménagement afin de figer cette conception bien ancrée dans le développement durable.

Vous pouvez voir sur la carte (diapo page 8) à gauche, la première zone de développement. Elle représente près de 800 hectares. Nous avons par ailleurs mis en place un « plan d’attente d’aménagement » pour la zone Est : loin de cristalliser tout le site avec un plan d’aménagement unique, la conservation de cette zone en l’état autorise la flexibilité future du projet avec quelques espaces considérés comme des réserves stratégiques. Nous n’avons pas encore de visibilité formelle sur les besoins qui émergeront dans 15/20 ans pour la ville ou pour l’agglomération. Peut-être faudra-t-il ainsi envisager autre chose.

Le parc central représente 8 hectares. Il est déjà constitué et aménagé avec des espaces de jeu et des places publiques, cela afin de faciliter les rencontres et la mixité entre les diverses catégories sociales de la ville. Nous avons souhaité mettre l’accent sur la présence d’espaces publics, qui sont autant de lieux qui donnent une âme à la ville, qui lui donnent de la vie. Voici quelques images du mobilier urbain (diapo page 9) qui a été choisi de façon à ce que les matériaux soient durables, naturels et adaptés au climat marin proche. Nous avons choisi des matériaux qui résistent aux phénomènes de corrosion : poteaux d’éclairage en aluminium ou bancs conçus en plastique recyclé. De nombreux critères concernant le choix du mobilier urbain ont été pris en compte pour embellir et pérenniser la ville. Vous pouvez observer (diapo page 10) le parcours sportif avec notamment une piste de 6 km pour faire du jogging. Nous avons compartimenté cet espace par thématiques d’activités : des aires de jeu pour les enfants, pour les seniors des tables d’échecs, des espaces pour la pétanque, des terrains de beach-volley, et un terrain de basket que nous avons réalisé en partenariat avec la NBA.

Je souhaite maintenant faire un retour sur notre référentiel. Notre réflexion a d’abord comporté un principe essentiel, celui du dialogue, afin d’assurer le meilleur projet urbain en lien avec l’ensemble des parties prenantes. Vous le savez, la concertation est une des bases incontournables de l’éco-conception. Ainsi, nous avons travaillé avec un panel d’experts, avec les collectivités locales, avec des représentants du Ministère et avec des scientifiques venant d’universités intéressées par le projet. Nous avons synthétisé tous ces points de vue pour déterminer les principes de développement durable que nous voulions appliquer à la ville.

Au final nous avons collectivement retenu 6 principes :

  • La naturalité, ce qui signifie construire une ville dans laquelle l’interface entre l’homme et la nature est la plus réduite possible. Cela se traduit par l’usage de procédés naturels, économes en énergie et un recours limité aux ressources extérieures. Par exemple, quand on fait des travaux d’aménagement qui engendrent des terrassements, les matériaux qui sont récupérés ne sont pas évacués vers l’extérieur du site. La terre végétale est conservée pour être épandue sur les 470 hectares d’espaces verts ; les matériaux réutilisables en remblais sont soit réutilisés sur la même opération, soit stockés provisoirement ou sur des périodes plus longues (qui peuvent aller jusqu’à plusieurs années) jusqu’à leur nouvelle utilisation. Nous savons ainsi que notre schéma présente des profils de voiries qui nécessiteront des remblais dans le futur. Nous avons donc travaillé pour obtenir un bilan global neutre remblais/déblais.
  • La diversité qu’elle soit biologique, agricole, économique ou sociale : pour nous ce facteur permet à la fois de réduire la dépendance et de renforcer la résilience.
  • La flexibilité est essentielle. Comme dans toutes les autres villes du monde, nous sommes exposés au changement climatique, mais aussi aux changements d’usages et au passage des générations. Les systèmes doivent alors être en mesure de s’adapter pour être plus durables. Il nous paraît ici essentiel d’encourager la recherche et l’innovation pour s’ouvrir aux nouvelles solutions et technologies, ce qui devrait pouvoir répondre aux changements à moyen et long termes.
  • La proximité tient dans le fait que les villes conçues sur le principe d’unités de vie permettent d‘avoir moins de dépendance aux transports motorisés et de cette manière on peut réduire l’impact négatif sur l’environnement. Cet aspect permet aussi de développer une économie locale et faciliterait l’accès aux services indispensable comme la santé ou l’éducation
  • L’optimisation concerne pour nous l’ensemble des ressources naturelles. Développer le recyclage notamment pour les déchets, les matériaux de déconstruction/démolition, les rejets des eaux usées permettra de préserver toutes les ressources naturelles. L’optimisation ne s’arrête pas à l’énergie et aux matériaux, elle concerne aussi les paysages, l’espace public, les ressources humaines grâce à la formation et à l’emploi.
  • La co-élaboration tend enfin à signifier que le projet doit être partagé par l’ensemble des acteurs dans un but commun préalablement défini en concertation. La participation des citoyens, des habitants, des divers intervenants et leur coopération sont des signes de responsabilité conjointe pour une ville durable.

Dans le cadre de l’étude d’impact de l’environnement, la première phase concernait classiquement l’évaluation de l’état zéro du site : l’évaluation de la partie sociale, de la partie économique et de la partie physique a permis d’avoir ce scanner à l’état zéro. Ce diagnostic a permis d’évaluer et d’identifier les enjeux environnementaux et socio-économiques de toute l’opération. Ces enjeux et diagnostic ont été partagés et ont mené à un accord de l’ensemble des parties prenantes sur les objectifs environnementaux du projet.

Puis, nous avons produit une réflexion visant à classer les diverses thématiques (on en a recensé 16) qui croisent avec ces enjeux, selon un triptyque environnemental, territorial et socio-économique. Après avoir défini les 6 principes ci-dessus et les 16 thématiques (voir diapo page 14) qui sont présentes sur ce territoire, nous les avons croisés pour s’assurer que chaque thématique prenne en compte les principes et objectifs de développement durable. Puis, nous les avons priorisés en attribuant une cotation à chaque croisement enjeu/thématique en fonction de l’enjeu traité. Avec cette approche, le niveau de priorité des thématiques dépend à la fois de leurs réponses à divers enjeux plus ou moins forts et de leur transversalité. Ce travail a permis de hiérarchiser les 16 thématiques selon 3 niveaux de priorités : des thématiques hautement prioritaires, des thématiques prioritaires de niveau 2 et des thématiques à traiter de niveau 3.

Les attentes exprimées par les parties prenantes lors des études préalables et des actions de concertation portent essentiellement sur la création d’infrastructures sanitaires, éducatives, sur l’inclusion sociale et sur la création d’emploi. Le travail de hiérarchisation des enjeux a également fait émerger des sujets pour lesquels nous avons mis en place un plan d’action. À l’écran vous pouvez observer (diapo page 16) une illustration du croisement entre les 6 principes de développement durable et les 16 thématiques. Chaque thématique a été traduite en objectif de développement durable pour l’Écocité, ces objectifs reflétant la philosophie générale de l’opération. Puis, ces derniers ont été à leur tour traduits en actions opérationnelles allant de la conception jusqu’à l’exploitation, en passant par la réalisation. Pour chaque action, nous avons introduit des indicateurs et la performance que l’on peut démontrer au fur et à mesure de l’avancement du projet. Les actions ont donc été suivies et continuent à l’être par un plan de monitoring qui permet de vérifier que les objectifs sont atteints au fur et à mesure de l’avancement du projet. La SAZ effectue un suivi de ces indicateurs et produit un bilan de taux de réalisation de ces actions qui sont associées aux objectifs. Ces objectifs de performance, environ une vingtaine, seront suivis tout au long de la mise en œuvre de l’opération.

De ce fait, nous avons élaboré un référentiel Éco-cité qui permet à la SAZ d’avoir un suivi et une empreinte tout au long de la réalisation de l’opération. De même, nous avons souhaité partager ce travail de longue haleine avec des concepteurs, des aménageurs de villes africaines ou de villes dans des pays émergents. Nous avons mis à disposition cette démarche pour que d’autres villes ou d’autres territoires puissent en bénéficier et être ainsi certifiés Éco-cité. Cependant, chaque aménageur conserve la possibilité de choisir par lui-même des objectifs complémentaires. Toute cette réflexion devrait conduire à figer des actions qui sont des déclinaisons de ces objectifs, qu’il faudra mettre en place tout au long de la gestion de projet, en phase conception, en phase réalisation, en phase exploitation, et qu’il faudra, pour chacune, suivre avec des indicateurs. C’est une démarche qui se veut réellement partagée avec d’autres projets urbains.

Voici quelques illustrations de ce que peuvent être les objectifs. Par exemple, nous avons considéré les infrastructures durables comme une priorité de niveau 1. Les objectifs qui correspondent sont assez simples et logiques, il faut concevoir des infrastructures sûres, évolutives pour pouvoir anticiper les besoins futurs. Typiquement, quand nous avons imaginé le schéma de mobilité dans la ville, nous avons mis en place un couloir dédié pour le tramway. Notons cependant que le tramway n’est pas encore installé dans la ville de Zenata. Toutefois, dès la conception, nous avons imaginé un aménagement qui permettrait de réserver un couloir vide, sans réseaux d’eau potable ou d’assainissement, ni construction. Je dis cela parce qu’à Casablanca par exemple, il y a plusieurs chantiers destinés à l’installation de lignes de tramway et, les urbanistes se sont rendu compte qu’avant la mise en place des rails, il était nécessaire de réaliser tout un travail de déplacement des réseaux existants. A Zenata, il est évident que la durabilité du projet passe par une vision à long-terme, ce qui comprend le fait d’anticiper la présence d’un espace vide, figé, dédié au futur tramway. Cela a pour but de réaliser des économies de temps, de ressources, d’énergie.

Je veux, en conclusion, revenir sur la question de l’exploitation et de l’usage. Une opération conçue dans une optique de durabilité, ne peut faire l’économie de prolonger le suivi des indicateurs jusqu’en phase d’exploitation et d’usage. Par exemple, quand on met en place des trames aérauliques pour rafraîchir la ville, cela concerne autant les promoteurs mais aussi les usagers afin que l’on puisse limiter l’usage des climatiseurs dans la ville.

Enfin, dernier point, la communication doit être bien menée : il faut comprendre que l’usager n’est en général pas en contact direct avec l’aménageur, mais avec le promoteur qui joue le rôle d’intermédiaire. Il est donc nécessaire de disposer d’un fil conducteur et de liant dans la communication depuis la conception jusqu’à l’usage et donc l’usager. Je pense que c’est une partie clé sur laquelle nous devons travailler pour pouvoir assurer un usage conforme à ce qui a été prévu en phase conception.

Merci pour votre attention !

Pour retrouver en intégralité le diaporama de Monsieur Afakhri, c’est par là