Tribune : « Manifeste pour une société écologique post-urbaine »

Tribune : « Manifeste pour une société écologique post-urbaine »

Tribune : « Manifeste pour une société écologique post-urbaine » 861 367 Le Réseau des Aménageurs de la Méditerranée

Entretien avec le géographe Guillaume Faburel, qui publie « Pour en finir avec les grandes villes, manifeste pour une société écologique post-urbaine » (Le passager clandestin, 2020).

Enfermés au printemps, de nombreux citadins ont, au sortir du confinement, rêvé d’ailleurs. Souvent, d’une nouvelle vie à la campagne. Quelques mois plus tard, s’il est encore difficile de savoir si les départs effectifs seront de nature à évoquer un exode massif, le moment est opportun pour questionner nos vies dans les grandes villes. Un sujet (très) clivant.

Pour les uns, l’avenir est aux villes plus « vertes », végétalisées, favorables aux circuits courts et aux mobilités douces. Pour les autres, ces tentatives louables seront vaines et impuissantes à freiner les dommages causés par une urbanisation destructrice : telle est la position de Guillaume Faburel, professeur en géographie, urbanisme et science politique à l’Université Lyon 2 et à l’Institut d’études politiques de Lyon. Pourfendeur des métropoles, qu’il qualifiait de « barbares » en 2018 (Les métropoles barbares, Démondialiser le ville, désurbaniser la terre, Prix du Livre d’Ecologie politique 2018), il appelle désormais à opter pour le « seul futur viable pour l’humanité et la planète », hors des grandes villes.

Il publie en cette rentrée un manifeste pour une société écologique post-urbaine (Le passager clandestin, septembre 2020), réquisitoire impitoyable qui bouscule, dérange à la lecture tant le sort de millions de citadins y semble scellé, mais qui dessine en parallèle le scénario non fataliste d’un exode urbain heureux, sous conditions.
Pour lire cet échange avec Annabelle Laurent de USBEK & RICA, c’est par ici