Lecture : « Bien vivre la ville »

Lecture : « Bien vivre la ville »

Lecture : « Bien vivre la ville » 561 708 Le Réseau des Aménageurs de la Méditerranée

Et si la ville favorisait la santé et le bien être ?

Il est aujourd’hui admis que c’est bien l’activité humaine qui est la cause principale des dégradations de notre environnement. Au-delà des dérèglements climatiques qui menacent la biosphère, c’est aussi l’activité humaine qui génère pour beaucoup les maladies chroniques de notre siècle comme le cancer (pollutions), l’obésité (sédentarisation et réduction de l’activité physique – marche en particulier) ou le diabète (nourriture) qui touchent l’être humain et le vivant en général.

Nous générons donc nos propres maladies en contribuant à polluer l’environnement dans lequel nous vivons, qu’il soit rural (nitrates et pesticides) ou urbain (microparticules), et la biodiversité recule, excepté paradoxalement dans les cœurs urbains : le « miel béton » n’est-il pas devenu aujourd’hui plus sain que celui de certaines campagnes ?

D’autre part, un million de personnes rejoignent la ville chaque semaine, laissant entrevoir une humanité entièrement urbanisée à la fin de ce siècle. « Converger, converser, com – mercer » ont été de tout temps un besoin fondamental de l’homme, moteur de formation des villes, lieu privilégié du développement humain.

Enfin, comme pour mieux l’affirmer, c’est dans les centres urbains compacts que, depuis le début du xxi e siècle, l’espérance de vie humaine est la plus grande, alors que sous l’effet du « papy-boom » le tiers des citadins français sera constitué de personnes dites âgées à horizon 2050. Ce serait donc dans la quête de ce « milieu urbain », dans lequel l’homme chercherait à « durer » le plus longtemps possible, que nous serions engagés aujourd’hui ?

Villes durables, écocités, écoquartiers, autant de nouveaux termes aujourd’hui familiers où les technologies tentent de compenser les conséquences néfastes de l’activité humaine.

Pour prendre connaissance de cet ouvrage collectif réalisé sous la direction de Charles Girard Tangi Le Dantec de plus de 200 pages, c’est par ici