Repenser la ville : reconfigurer nos villes post-covid

Repenser la ville : reconfigurer nos villes post-covid

Repenser la ville : reconfigurer nos villes post-covid 952 483 Le Réseau des Aménageurs de la Méditerranée

Aucune ville n’échappe à la propagation mortelle de la Covid-19. Mais les effets du virus ne sont pas les mêmes sur les différents groupes d’habitants, y compris dans une même ville. Le virus exacerbe les inégalités au sein d’une même ville. Il frappe moins dans les quartiers riches que dans les quartiers pauvres, où le niveau d’étude est bas et les emplois sont peu éligibles au télétravail.

Pour Ian Goldin et Robert Muggah, nous devons en tirer les leçons et nous tourner vers « un urbanisme plus avancé et plus inclusif ».

Lorsque New York était l’épicentre mondial de la pandémie, le sud de Manhattan (downtown Manhattan) affichait un taux d’infection d’environ 925 pour 100.000 personnes, tandis qu’il était dans le Queens de 4.125 pour 100.000. La raison de cet écart est simple : les résidents de New York les plus riches avaient accès à une large gamme de services de soins de santé et travaillaient depuis leur domicile, généralement dans de spacieux immeubles…

Ian Goldin est professeur à l’université d’Oxford) et Robert Muggah est membre du World Economic Forum’s future council on cities

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