Repenser la ville : l’impact de la crise Covid-19 sur les centres des villes moyennes

Repenser la ville : l’impact de la crise Covid-19 sur les centres des villes moyennes

Repenser la ville : l’impact de la crise Covid-19 sur les centres des villes moyennes 686 574 Le Réseau des Aménageurs de la Méditerranée

Une étude de la Scet, filiale de la Caisse des Dépôts, intitulée « Revitalisation des centres-villes : l’impact de la crise Covid-19 » s’intéresse aux conséquences de la pandémie sur les centres des villes moyennes.

Alors que la troisième rencontre nationale Action cœur de ville a lieu ce 8 septembre à Paris, la Scet, filiale de la Caisse des Dépôts spécialisée dans le conseil stratégique et l’appui opérationnel, publie, dans le dernier numéro de sa lettre « Tendances », une étude intitulée « Revitalisation des centres-villes : l’impact de la crise Covid-19 ». En une vingtaine de pages, le document s’intéresse aux conséquences de la pandémie sur les centres des villes moyennes, « qui, pour nombre d’entre elles, ont été fragilisées par les ajustements économiques et démographiques des dernières décennies ». L’enjeu est en effet « de permettre aux villes moyennes, mais aussi aux petites centralités – petites villes, centres bourgs – et à leurs territoires une meilleure résilience économique, sociale et environnementale ».

Les effets de ces évolutions devraient toutefois être très différents selon les territoires. L’étude estime ainsi que « les impacts de la crise seront certainement très hétérogènes d’un territoire à l’autre, en raison de facteurs immédiats (capacité à gérer la crise et la post-crise : évolution de l’offre, capacité à se réinventer, à se rapprocher des citoyens, communication, etc.) et de facteurs beaucoup plus structurels liés au modèle de développement du territoire ».

L’étude passe en revue les moteurs de l’économie résidentielle et ceux de l’économie productive. Elle relève en particulier que « les villes moyennes, leur réseau de petites villes et leurs espaces ruraux sont tributaires des décentralisations industrielles réalisées entre 1954 et 1962 pour les agglomérations de 60.000 à 300.000 habitants, puis entre 1962 et 1968 pour les agglomérations de 20 à 50.000 ».

Malgré ce constat relativement sombre, l’étude s’interroge néanmoins sur un possible regain d’attractivité des villes moyennes. Plusieurs facteurs pourraient en effet renforcer leur attractivité résidentielle : équilibre intéressant entre densité de population et polarité de services en particulier médicaux, présence de l’enseignement supérieur (antennes universitaires, IUT, universités de plein exercice…), cadre de vie, qualité des espaces publics, performance en matière de transition énergétique, diversité commerciale et qualité de l’offre (malgré la déprise)…

Pour en savoir plus sur cette étude, c’est ici

Pour télécharger l’étude de la SCET, c’est par la