Lecture : Urbanisme transitoire, de quoi parle-t-on ?

Lecture : Urbanisme transitoire, de quoi parle-t-on ?

Lecture : Urbanisme transitoire, de quoi parle-t-on ? 958 638 Le Réseau des Aménageurs de la Méditerranée

Par l’Atelier Approches !

Parution le 10 juillet de « l’Etude-Action » intitulée « L’urbanisme transitoire : évaluer les impacts sociaux et sur le projet urbain ».

A l’initiative de cette étude sur l’impact social et urbain des projets d’urbanisme transitoire, l’Atelier Approches ! plaide pour un urbanisme faiseur de liens, conçu pour susciter la vie urbaine et des interactions entre les personnes (connexions sociales et visuelles dans les espaces publics, relations de voisinage au sein de logements et à proximité…).

Pour cet atelier d’urbanisme porté par une équipe pluridisciplinaire de 3 membres (urbaniste, experte en projets culturels, architecte) mobilisés sur les pratiques collaboratives de la fabrique de la ville par le biais d’outils créatifs, l’urbanisme transitoire est un outil de co-conception de la ville reposant sur un lien régulier avec les habitants, capable de créer du commun par des temps forts et de répondre à court terme à des besoins sociaux du territoire tout en préparant les transformations urbaines de long terme.

L’urbanisme transitoire ?

Les projets d’urbanisme transitoire, quelles que soient leurs formes et activités, poursuivent une visée commune : favoriser l’émergence provisoire d’une vie sociale intensifiée par l’occupation de sites en attente ou en complémentarité de futurs projets urbains ou immobiliers. L’urbanisme transitoire connaît en France un essor particulier depuis les années 2010. De nombreux projets autorisés et planifiés émergent un peu partout sur le territoire et plus particulièrement dans le Grand Paris.

Le lieu culturel 6b à Saint-Denis, le camping de Yes We Camp à Marseille ou encore la Cartonnerie à Saint-Étienne en sont des exemples désormais connus. Le sujet occupe le haut du pavé dans la presse, les rencontres professionnelles de l’aménagement ou de l’habitat, les réflexions menées par les institutions ou encore les appels à projets innovants type “Réinventer” qui invoquent l’urbanisme transitoire comme levier d’innovation.

Dans la sphère publique, la question a évoulé, passant de « simple effet de mode ou véritable instrument de l’action publique ? » à « comment mettre en œuvre des projets d’urbanisme transitoire vertueux pour les territoires ? ». Les études récemment produites sur le sujet s’accordent ainsi sur la création de valeurs de l’urbanisme transitoire : gain économique pour les propriétaires, dynamiseur de vie urbaine pour les collectivités, locaux à bas prix et environnement créatif pour les occupants, accompagnement d’initiatives citoyennes pour les associations partenaires. La question de la valorisation de ces impacts et de l’évaluation n’en est pourtant qu’à ses prémisses.

Pour en savoir plus, c’est par ici