Après la partie dédiée aux solutions territoriales en Méditerranée, nous poursuivons aujourd’hui la vision que procure l’expertise entrepreneuriale, avec, en premier lieu un cluster de startups, Entrepreneurs pour la Planète.
Nous poursuivons donc les présentations de la dernière session d’interventions du second webinaire, qui s’est tenu le 29 avril dernier autour de la ressource énergétique en Méditerranée.
Pour mémoire, le webinaire du 29 avril est le second d’une série de quatre, destinés à traiter de la rareté de ressources emblématiques de la Méditerranée, mais aussi des solutions, traditionnelles comme innovantes, qui s’appliquent à la recherche, à la conservation et à une gestion optimisée de celles-ci. Les trois ressources que l’AVITEM a décidé d’examiner sont l’eau, l’énergie et les déchets et, parmi les solutions, notamment celles qui feront l’objet du quatrième webinaire (le 1er juillet), celles qui ont principalement recours à la basse technologie.
Intervention de Christelle Capitaine : Directrice Région Sud chez Entrepreneurs Pour La Planète
Bonjour à tous, et merci Pierre pour votre invitation. Je suis ravie d’être avec vous aujourd’hui pour vous parler d’Entrepreneurs pour la planète (EPLP). Depuis ce matin, nous parlons de la gestion énergétique en Méditerranée, qui est un enjeu important, et nous avons mentionné plusieurs fois la formation et l’innovation qui sont des vecteurs essentiels pour faciliter la transition énergétique. C’est à ce niveau qu’EPLP se positionne en tant qu’acteur.
EPLP est une association reconnue d’intérêt général, dont le crédo consiste à faire des entreprises « le bras armé de la transition écologique ». Pour mieux comprendre ce que cela veut dire, EPLP est partie du constat que 80% des dirigeants d’entreprises souhaitent aujourd’hui renforcer leurs actions en faveur de l‘environnement, mais ne savent tout simplement pas comment passer à l’acte. Notre objectif au sein d’EPLP, consiste à contribuer à faire émerger une panoplie de projets à impacts environnementaux au cœur des territoires et de faciliter leur passage à l’acte en faisant précisément, au risque de me répéter, des entreprises le bras armé de la transition écologique.
Concrètement, comment fait-on ? Nous initions des collaborations entre des dirigeants d’entreprises et des porteurs de projets environnementaux via le mécénat de compétence. Nous réunissons des porteurs de projets environnementaux sur toutes sortes de thématiques telles que l’énergie. Ainsi, juste après moi, certains de nos porteurs de projet viendront témoigner de leur expérience, notamment SolidarLink. Notre portefeuille présente une grande variété de porteurs de projets, que ceux-ci soient portés par des associations, par des entreprises, des startups ou éventuellement des universités et/ou des centres de recherche.
Puis, ces projets sont « adoptés » par des chefs d’entreprise qui peuvent diriger des grands groupes, des ETI, des PME, etc. Leur soutien va consister à apporter leur savoir-faire entrepreneurial afin d’accompagner le porteur de projet dans sa vision stratégique, lui permettre de développer son projet, enfin, le rendre pérenne et rentable. Notre objectif est double puisque, au-delà de favoriser le développement de startups impliquées dans la transition écologique, cette interaction adoptés/adoptants permet simultanément d’éveiller la conscience environnementale des entrepreneurs. Elle les met en condition de favoriser la mise en route de la transition écologique au sein de leur propre entreprise et de porter ce message de manière à engager l’ensemble des salariés à travailler de manière durable et responsable.
Comment travaille-t-on les correspondances entre les porteurs de projets environnementaux et les chefs d’entreprises ? Nous avons développé une plateforme en ligne qui permet de référencer et de cartographier l’ensemble des porteurs de projet présents sur un territoire. Cette plateforme est disponible en web access, les porteurs de projet vont y déposer leur(s) projet(s). Ces projets sont classés par thématiques et par besoins : une description des enjeux portés par la startup, mais aussi des besoins constatés concernant la gestion de leur entreprise est mise en ligne. IL nous revient ensuite d’organiser de nombreux événements aussi bien digitaux que physiques, des web-meetings, des hackathons, etc. de plus, nous avons de nombreux partenariats avec des structures accompagnatrices d’entreprises, comme des accélérateurs, des incubateurs, des écoles, mais aussi des structures à la tête de réseaux d’entreprises qui nous permettent de trouver plus facilement des mentors.
Il faut ici préciser que nous avons un écosystème digital extrêmement riche puisqu’à ce jour nous avons plus de 3000 personnes qui nous suivent sur notre page LinkedIn, tandis que nous sommes également présents sur Facebook, Instagram et Twitter. Nous avons également réalisé plusieurs vidéos qui témoignent des différentes collaborations associant nos porteurs de projets et nos chefs d’entreprises et que vous pouvez retrouver sur notre page YouTube. Et puis nous avons une newsletter qui est suivie par plus de 2000 abonnés. Actuellement, notre visibilité va en progressant avec environ 160 projets sur la plateforme, la constitution de 70 binômes porteurs de projets/entreprises, 3 antennes en France, dont une à Marseille qui touche tout le grand sud puisque nous allons jusqu’à Nice. Grâce à l’AVITEM, nous avons récemment également pu prendre contact avec des acteurs sur le territoire Corse. Nous avons ouvert une antenne à Paris au début de l’année, et puis une à Lyon tout récemment. Il faut dire que nous avons énormément de partenaires dans ces régions, quelle que soit leur nature, aussi bien des collectivités locales, des organismes publics et privés, des entreprises…
Pour finir, je voulais vous présenter un binôme. Il ne s’agit pas tout à fait de la thématique d’aujourd’hui mais plutôt de celle du prochain webinaire qu’organisera l’AVITEM sur la gestion et la valorisation des déchets en Méditerranée. C’est un superbe projet autour de la collecte des déchets dans les ports et qui est accompagné par la structure Anima Investment Network, organisation qui fait de l’investissement autour de la Méditerranée. Bien évidemment, ce projet s’adressant à l’ensemble des ports de la Méditerranée et Anima étant une structure qui travaille sur tout le pourtour méditerranéen, cette combinaison semble parfaitement adaptée. Pour aller plus loin, je vous laisse prendre connaissance (diapo page 6) l’ensemble de nos partenaires, avec notamment le témoignage de l’un de nos partenaires (diapo page 7), qui représente à la Clean Tech de l’Arbois où sont présents de nombreux projets, portant sur les thématiques que vous avez abordés.
Pour finir, je souhaite bénéficier de cette tribune pour vous rappeler que si parmi vous, des personnes ou des organismes veulent « adopter » des projets pour les aider à grandir, devenir pérennes et rentables ou de l’autre côté, s’il y a des porteurs de projets environnementaux qui veulent s’inscrire sur la plateforme d’EPLP, n’hésitez pas à prendre contact avec moi !
Je vous remercie pour votre attention !
Pierre Massis : Modérateur
Merci beaucoup Christelle. Nous voyons combien la démarche d’EPLP est essentielle pour faire vivre un écosystème local, pour accompagner la créativité et les idées qui émergent sur les territoires. Je dis bien LES territoires puisque, effectivement, vous ne vous contentez plus d’agir sur le territoire de la Région sud avec un dispositif qui se développe sur plusieurs points de l’Hexagone. Vous avez pris l’attache de la Corse, et le prochain enjeu consiste sans doute à développer ces connexions avec l’île de beauté. Suite à cela, on peut certainement imaginer un développement à l’international…
Christelle Capitaine : Directrice Région Sud chez Entrepreneurs Pour La Planète
En effet, nous avons prévu à terme de nous développer à l’international.
Pour prendre connaissance du support de présentation de C. Capitaine, c’est par là