6° webinaire Réseau-Euroméditerranée : « Gestion et utilisation de l’eau : faire de l’eau un support d’identité locale  » (4/4)

6° webinaire Réseau-Euroméditerranée : « Gestion et utilisation de l’eau : faire de l’eau un support d’identité locale  » (4/4)

6° webinaire Réseau-Euroméditerranée : « Gestion et utilisation de l’eau : faire de l’eau un support d’identité locale  » (4/4) 1386 932 Le Réseau des Aménageurs de la Méditerranée

Dans la continuité de ce que nous vous avons présenté ces derniers jours, nous avons le plaisir de vous communiquer la suite des propos échangés lors du dernier webinaire de la série « Regards croisés entre acteurs de la ville méditerranéenne ». Ce webinaire, qui s’est tenu le 10 octobre 2022 traitait de la thématique suivante :

« Gestion et utilisation de l’eau : faire de l’eau un support d’identité locale »

Nous vous rappelons qu’il vous est possible de retrouver l’intégralité des échanges de ce webinaire (des précédents et des suivants) sur la chaine You Tube du Réseau des Aménageurs de la Méditerranée. Le webinaire du 18 octobre est à retrouver en suivant ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=BuByZEYUa9Q&t=31s

Ilaria Gnecco – University of Genoa | UNIGE – Department of Civil,Chemical and Environmental Engineering (DICCA) ; Docteure en génie civil et environnemental

Merci de m’avoir invitée à ce webinaire, la promotion de l’échange d’idées entre chercheurs et autorités locales afin de travailler ensemble dans la recherche du même objectif est essentielle. Je suis professeure associée d’hydrologie et de structures hydrauliques. Je souhaiterais parler de l’expérience que nous avons organisé dans le cadre du projet TRIG-Eau qui a notamment impliqué les habitants de la région en tant que partenaires. Certaines questions font l’objet de débats entre chercheurs et partenaires comme le choix des solutions techniques à mettre en œuvre pour améliorer le cycle hydrique à l’échelle urbaine résidentielle, les effets auxquels nous pouvons nous attendre suite à l’installation à large échelle de solutions fondées sur la nature, ou encore la sélection de combinaisons de différentes solutions durables pour atteindre un risque hydraulique acceptable. J’essaierai de répondre à ces questionnements par le biais de l’expérience de notre projet TRIG-Eau.

Qu’en est-il des solutions fondées sur la nature ?

Ce sont des solutions techniques inspirées et soutenues par la nature, rentables, qui offrent les services de l’écosystème et participent à renforcer la résilience. De telles solutions peuvent être introduites initialement comme solutions locales dans le cadre de solutions de drainage urbain. Ce type de solution a été mis en place afin de maximiser les bénéfices du contrôle de la gestion de eaux pluviales. Le concept de drainage urbain durable a été mis en œuvre en prenant en compte le rôle des solutions fondées sur la nature dans la gestion holistique des ressources eau urbaine. De fait, ces solutions ont étendu le concept de solution de drainage urbain pour produire un cadre quantitatif systématique pour l’utilisation de l’ensemble des services de l’écosystème.

Dans le contexte urbain, les services de l’écosytème offrent une manière d’atténuer les risques non seulement liés à l’eau mais également la pression de l’urbanisation comme la pollution de l’air et la rareté des ressources.

Comment réduire le risque hydraulique ?

Dans nos villes, nous faisons toujours face à deux défis : la probabilité de conséquences désastreuses ou de pertes résultant d’interactions entre les risques naturels et les conditions de vulnérabilité. En effet, les risques apparaissent en croisant trois éléments : les risques, la vulnérabilité et l’exposition. Le bassin urbain dispose d’une mesure directe du risque hydraulique en calculant la zone inondable ou la présence de zones inondables d’un point de vue historique. Il est important de définir deux autres niveaux de risques : le risque résiduel et acceptable. Le risque résiduel fait référence au risque hydraulique restant après la mise en place de mesures d’atténuation des risques, tandis que le concept de risque acceptable se fonde sur le principe de l’équilibre entre les risques et les avantages pour la solution, afin de voir dans quelle mesure le coût impliqué dans la réduction des risques serait disproportionné face aux bénéfices obtenus.  Le risque zéro n’existe pas.

Pour retrouver la suite de cette intervention, merci de cliquer sur ce lien