4° webinaire Réseau-Euroméditerranée : « Regards croisés entre acteurs de la ville méditerranéenne » (5/5)

4° webinaire Réseau-Euroméditerranée : « Regards croisés entre acteurs de la ville méditerranéenne » (5/5)

4° webinaire Réseau-Euroméditerranée : « Regards croisés entre acteurs de la ville méditerranéenne » (5/5) 1098 617 Le Réseau des Aménageurs de la Méditerranée

Nous poursuivons la mise en ligne des propos echangés lors du  webinaire du 16 juin 2022. Il traitait de l’optimisation des toitures dans les  villes méditerranéennes.

En voici la quatrième et dernière intervention, celle de deux collaboratrices de Merci Raymond, Diane Greney et d’Oxana Feofilaktova.

Diane Greney :  

« Bonjour. Avant de rapidement laisser la parole à Oxana, plus spécialiste que moi sur les toitures végétalisées, je vais vous présenter brièvement Merci Raymond. Merci Raymond est une entreprise de paysagisme et de végétalisation des espaces créée en 2015, à l’origine en Île-de-France et au nord de la France. Depuis plus d’un an à Marseille, nous travaillons à développer une palette végétale méditerranéenne. L’équipe des paysagistes a souhaité adopter une démarche résiliente, travailler sur les jardins secs, etc. À côté de nos activités de paysagisme, nous faisons aussi de l’agriculture urbaine. Olivier Verdeil parlait de l’agri-photovoltaïsme, un sujet qui nous intéresse également. Sont mis en place des jardins partagés, des fermes urbaines, etc. Nous avons un côté design végétal où l’on s’intéresse au végétal dans les bâtiments pour le bien-être au travail, la végétalisation des espaces et des murs. »

Oxana Feofilaktova :

« Bonjour à tous, merci beaucoup pour cette possibilité de participer à cette discussion sur les toitures végétalisées et utilisées, qui je pense, sont l’avenir en plus d’avoir de nombreux avantages économiques et écologiques. Aujourd’hui, les villes en pleine expansion s’étendent sur de plus en plus de territoire, ce qui n’est pas sans conséquences pour la nature et la planète. L’urbanisation progressive entraîne une transformation continue (bétonnage, imperméabilisation partielle ou totale…) et donc une artificialisation des sols, un élément aujourd’hui sévèrement suivi par les pouvoirs publics.  Si les toits ne peuvent se substituer à la terre « d’en bas », ils représentent néanmoins une ingénieuse alternative qui introduit de la biodiversité en milieu urbain.  La végétalisation permet indirectement de lutter contre l’effet de serre.

Ainsi, de nouvelles et très nombreuses constructions apparaissent en Grèce, surtout des hôtels et des espaces de récréation. Imaginez cette image avec des toits bitumeux et gris obstruant le beau paysage. Les toitures végétalisées sont apparues comme une bonne solution pour amener la nature, qui était auparavant au niveau du sol, en hauteur. »

Pour lire la suite de cette présentation, c’est par la