Actualité : Série des webinaires « Villes résilientes et durables sur la charnière eurafricaine »

Actualité : Série des webinaires « Villes résilientes et durables sur la charnière eurafricaine »

Actualité : Série des webinaires « Villes résilientes et durables sur la charnière eurafricaine » 594 841 Le Réseau des Aménageurs de la Méditerranée

Le Réseau des Aménageurs de la Méditerranée a le plaisir de vous annoncer la tenue, hier, de son dernier webinaire de sa série « Villes résilientes et durables sur la charnière eurafricaine ».

Ce webinaire, qui une fois encore, a rassemblé experts méditerranéens, acteurs urbains insulaires et oasiens et porteurs de solutions innovantes, était consacré aux « solutions low tech en Méditerranée« .

Les low-tech ou « solutions à faible technologie » se caractérisent par la mise en œuvre de technologies simples, peu onéreuses, accessibles à tous et facilement identifiables, faisant appel à des moyens courants et localement disponibles. Par nature, les low-tech font appel à l’intelligence conjuguée des machines et des humains. Elles impliquent activement les individus et les communautés pour faire face à leurs défis locaux. C’est une forme d’innovation respectant les principes de la résilience, de l’écologie ou encore de l’économie circulaire. Utiles, sobres, accessibles, adaptées au contexte local, agissant en complémentarité avec les autres technologies, les low-tech offrent une voie alternative en réponse aux besoins et aspirations au progrès des citoyens.

Depuis quelques années, les low tech gagnent en notoriété : de nombreuses initiatives dessinent des alternatives crédibles au tout technologique et s’inscrivent dans l’ambition de la transformation écologique. Ces « nouvelles innovations » constituent un formidable levier de développement. Elles améliorent la résilience des territoires dans un contexte de tension sur les ressources et participent d’un nouveau récit positif du progrès.

Elles concernent de nombreuses nouvelles pratiques et sont à la croisée des réalisations au quotidien quel que soit le secteur concerné. Elles portent par exemple sur :

  • l’habitat, qui se recompose autour d’un mix tradition/innovation et se travaille avec des matériaux biosourcés (bois, paille, chanvre, miscanthus, lin, etc.) et géosourcés (terre crue, pierre sèche);
  • la technologie qui devient collaborative et se construit autour de l’open source, dans les Fab Lab des universités ou au sein de Low Tech Lab qui travaillent collectivement avec les partenaires locaux, sur la base des usages locaux;
  • les nouvelles pratiques agricoles où des collectifs de maraîchers biologiques recensent les savoir-faire paysans, fabriquent de nouveaux outils, de machines et même de bâtiments adaptés à une agroécologie paysanne, pour améliorer leurs pratiques agricoles;
  • la mobilité innovante et durable qui vise à réduire l’impact environnemental du transport, tout en diversifiant les modes de déplacement;
  • le numérique qui devient associatif et collaboratif;
  • certains biens d’équipements et quelques biens de consommation courante qui réfutent l’obsolescence programmée au bénéfice de la durabilité.

La démarche low-tech consiste à repenser les produits à partir des usages, des attentes spécifiques, des ressources locales et à proposer des solutions qui limitent l’impact sur l’environnement. L’innovation ne doit pas être capturée par la technologie, elle est aussi sociale, organisationnelle, institutionnelle, citoyenne. 

Pour retrouver l’agenda de cette matinée, c’est par ici