Après la livraison de juin, dont nous reprenions l’éditorial il y a quelques jours, la Revue Urbanisme publie, cette fois-ci, un dossier spécial intitulé « Habiter un monde plus chaud ».
L’éditorial d’Antoine Loubière, qui met l’accent sur la « Drôle de période » que nous avons traversée et qui a permis de prendre du recul sur bien des concepts, dont celui de la ville vivable, durable et partagée, présente le dossier et introduit également des « Réflexions virales » qui se présentent comme autant de constatations d’experts et de concepteurs. L’AVITEM, sous la plume de son Directeur général, Bernard Valero, y contribue pour rappeler que la crise sanitaire ne peut pas faire oublier la crise climatique, à laquelle elle s’articule d’une certaine façon.
Le dossier, quant à lui, « analyse l’adaptation des villes au changement climatique. Cet enjeu comme celui de la résilience face à la crise sanitaire recouvre la même nécessité pour les villes d’être agiles, réactives et en capacité de s’appuyer sur leurs habitants et tous les acteurs. L’enquête d’Alexandre Grondeau et Boris Lebeau sur Singapour montre bien comment se nouent vulnérabilité et résilience d’une cité-État placée au coeur des échanges économiques internationaux ».
La conclusion de l’édito pose parfaitement le débat : « La période qui s’ouvre nécessite de faire des choix, d’élaborer des projets, de débattre d’un avenir partagé, de faire vivre la citoyenneté au quotidien. Et ainsi revivifier une démocratie représentative que l’abstention aux élections municipales a montré très affaiblie. Certes, le second tour a également permis l’expression d’aspirations pour des villes plus vivables et des métropoles plus humaines. Aux côtés des élus, les professionnels devront traduire ces aspirations en réalisations concrètes, à la fois réalistes et imaginatives ».
A lire dans le numéro 417 de la Revue Urbanisme