Pandémie : “accepter une autre image de nos paysages urbains : les quartiers informels”

Pandémie : “accepter une autre image de nos paysages urbains : les quartiers informels”

Pandémie : “accepter une autre image de nos paysages urbains : les quartiers informels” 960 717 Mediterranean Urban Planners Network

La problématique des tissus urbains informels fait, depuis longtemps, couler beaucoup d’encre, mais aujourd’hui plus qu’hier, au regard de la crise sanitaire actuelle, ces établissements humains mériteraient que nous nous repenchions dessus avec toute l’acuité nécessaire“, estime Iman Meriem Benkirane, directrice de l’École d’architecture, de design et d’urbanisme au sein de l’Université Euromed de Fès. Pour cette architecte, docteur en urbanisme, professeure-chercheuse en paysage et aménagement du territoire, la réalité urbaine marocaine renvoie l’image de villes complexes, encore marquées par des inégalités.

Et si l’aménagement peine à produire par lui-même une intelligence territoriale réactive et résiliente, c’est que ses fondements ne réaliseraient pas et ne reflèteraient probablement pas suffisamment les réponses à la réalité culturelle et socio-économique de ses occupants ; réponses à même d’être le gage d’une meilleure viabilité urbaine dans toutes ses dimensions : sociales, économiques, politiques, environnementales, culturelles, identitaires, etc.”

Nous poursuivons notre série des réflexions de chercheurs questionnés par la pandémie actuelle et s’interrogeant sur le modèle urbain : les conditions sanitaires offertes par les villes sont-elles suffisantes ? L’élan de solidarité déclenché par la crise actuelle est-il voué à durer ou s’éteindra-t-il avec la sortie de crise et la reprise du business as usual comme il faut s’y attendre ? Les inégalités territoriales seront-elles réduites ou amplifiées ?

Nous vous proposons aujourd’hui un nouveau regard, celui de Madame Benkirane.

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