Dans la droite ligne de la réflexion précédente, les deux auteurs de la contribution d’aujourd’hui, Damien Delaville, docteur en urbanisme et géographie de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Stéfan Bove, géographe-urbaniste, diplômé de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et de l’Institut d’urbanisme de Paris, interrogent sur les meilleurs atouts des grandes villes pour aller vers plus de résilience.
Selon les deux auteurs, associer une vision sanitaire à l’urbanisme ne se limite pas à la gestion des épidémies et à leur propagation, c’est aussi intégrer la prévention en amont des nuisances et pollutions liées à la vie de tous les jours, aux déplacements et à leurs impacts sur la santé des habitants (particules fines liées au trafic routier et activités). Les maladies chroniques dues à la précarité, la sédentarité, l’isolement et les pollutions diverses rendent encore plus vulnérables aux maladies infectieuses. Or, l’approche éco-urbanistique déjà existante mais fragile, en évolution permanente, se heurte à des injonctions économiques, au « greenwashing », et n’est pas encore à même de prendre en compte dans sa globalité l’approche sanitaire dans les objectifs du développement durable, de replacer les humains, la faune, la flore au centre des pratiques, au centre des villes et des territoires.
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