Que l’urbanisme transitoire soit une méthode enthousiasmante et prometteuse, c’est une chose. Qu’il puisse infuser durablement les démarches urbanistiques en est une autre ! Pour l’heure, difficile de répondre par l’affirmative. L’urbanisme transitoire est encore jeune et doit encore faire la preuve de son efficacité. Pour des lendemains qui chantent, les démarches transitoires doivent encore effectuer leur mue… Mais dans quelle direction ?
C’est en effet une question qui mérite d’être posée et les perspectives de réponses sont nombreuses. Par exemple, l’urbanisme transitoire a-t-il sa place hors des grands pôles urbains ? Les villes moyennes, confrontées à une crise sans précédent de leurs centre-villes, pourraient grandement profiter de ces nouvelles méthodes.
Les logements et commerces vacants, comme les friches d’institutions publiques (prisons, hôpitaux, écoles, etc.) sont autant de terrains de jeu susceptibles d’accueillir les occupations transitoires… Encore faut-il avoir un projet pertinent qui fasse suite à la période de transition !
Lire cet article de « Demain la ville » du 14 mai 2020 sur ce lien
Pour compléter cet état des lieux, voir également : « L’urbanisme transitoire : une évidence qui doit encore faire ses preuves » (Avril 20)
Puis voir enfin : « Les nouveaux acteurs de la scène urbaine » (mars 19)