Troisième volet de notre veille sur la perception de la pandémie dans les espaces urbains, cette contribution de M. Joel Kotkin, directeur de recherche sur l’avenir urbain à l’université Chapman en Californie et directeur exécutif de l’Institut de réforme urbaine, basé à Houston, au Texas. Son dernier livre est intitulé « The Rise of Neo-feudalism : A Warning to the Global Middle Class ».
Comme les auteurs précédents, M. Kotkin estime qu’une des conséquences à long terme de la pandémie de coronavirus sera une accélération de la fin de l’ère des mégalopoles. À sa place, nous pourrions assister à une « nouvelle et nécessaire dispersion de la population« , non seulement dans les grands espaces d’Amérique du Nord et d’Australie, mais aussi dans les mégalopoles du monde en développement.
L’observation selon laquelle les pandémies se développent naturellement dans les grandes villes multiculturelles, où les gens vivent « au coude à coude » et où les voyages à destination et en provenance d’autres pays sont une réalité du tourisme et du commerce international, sonne comme une évidence. La progression rapide du taux d’infection en Europe est, dans une certaine mesure, le produit du manque de contrôles aux frontières, l’une des plus grandes réussites de l’UE portant sur la fluidité de circulation. Sur l’ensemble du continent, les villes sont devenues les principaux centres d’infection. La moitié des cas de COVID-19 en Espagne, par exemple, se sont produits à Madrid, tandis que la région de Milan, avec sa population et son économie cosmopolites, représente la moitié des cas en Italie et près des trois cinquièmes des décès.
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