Prévenir plutôt que guérir : en France, un habitant sur quatre et un emploi sur trois sont concernés par le risque inondation. Quand elle survient sur un territoire, l’inondation a un impact global. Elle touche souvent plusieurs municipalités, portant potentiellement atteinte à la sécurité de la population (habitants, saisonniers, de passage), à la vie économique et au bon fonctionnement des services publics (réseau de transports, collecte et gestion des déchets…), des réseaux (électriques, télécommunications…), touchant l’image et l’environnement du territoire concerné. Ainsi, pour atténuer ou éviter ces conséquences, il est primordial pour les élus locaux d’anticiper et d’agir afin de ne pas subir les effets d’une inondation.
Une urbanisation mal maîtrisée peut être à l’origine d’impacts importants et parfois difficilement réversibles. Le maire et le préfet partagent la responsabilité de la maîtrise de l’urbanisation mais les élus sont les acteurs du devenir de leur territoire. Ils en portent la vision.
Même en l’absence d’actions de l’État ou d’intégration du risque inondation dans ses documents d’urbanisme, le maire dispose du pouvoir de refuser un permis de construire. La responsabilité de la commune pourrait être engagée lors de la survenue d’une catastrophe naturelle. Il est l’heure pour les élus locaux d’intégrer dans leur réflexion de développement la composante « risque inondation » et de repenser la ville autrement.
Pour lire l’intégralité de cet article de « La Gazette des communes » de Stéphanie Bidault, directrice du Centre européen de prévention du risque d’inondation (Cepri), c’est par ici