Le virus Sars-Cov-2 a fait entrer l’année 2020 dans les annales de l’histoire, et en particulier de l’histoire urbaine, les villes ayant été « vidées » durant deux mois, parfois plus, et partout dans le monde : les habitants ont été assignés à résidence, quasiment toutes les activités et services ont été fermés, la circulation des humains s’est amoindrie comme peau de chagrin (contrairement à celle des autres vivants). Ce temps a laissé de la place à la réflexion et aux conditions de reprise de la vie urbaine à l’heure d’une conscience de la vulnérabilité de nos systèmes. Cette épidémie n’étant pas la première à entrer dans la ville, quelles transformations ont-elles suscitées ? Quelles mutations pourraient être avancées en ce début de XXIe siècle ?
L’Ecole urbaine de Lyon a proposé une série de conférences intitulées « Les Mercredis de l’anthropocène ». Rue89Lyon en est partenaire et publie à ce titre les tribunes des invités.
Celle d’aujourd’hui a été rédigée par Michel Lussault géographe, Professeur à l’École Nationale Supérieure de Lyon, membre du laboratoire de recherche Environnement, villes, sociétés et du Labex IMU, directeur de l’École urbaine de Lyon.
Le Sars-Cov-2 sera, à n’en pas douter, le personnage de l’année 2020, tant sa « performance » est aussi remarquable qu’inattendue : il a réussi à gripper, c’est le cas de le dire, le système-monde en moins de temps qu’il a fallu pour le comprendre vraiment, tant nous fûmes et demeurons incrédules face à ce qui nous arrive.
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