Les outils d’urbanisme opérationnel disponibles pour intervenir sur les friches, notamment commerciales, sont légion mais insuffisamment mobilisés car méconnus par les plus petites collectivités en particulier. Déjà impliquée dans le groupe de travail interministériel sur l’artificialisation des sols, la direction de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages (DHUP) a livré son expertise, ce 2 juillet, devant la mission d’information menée par la députée Marie-Noëlle Battistel.
« Les friches qui restent sur le long terme sont souvent situées dans des secteurs au marché foncier ‘détendu’, secteurs qui souffrent d’un défaut d’ingénierie territoriale« , analyse Jean-Baptiste Butlen, sous-directeur de l’aménagement durable, qui y voit « un enjeu majeur« , tant pour l’Etat que les collectivités, en termes de portage foncier, de dépollution et de valorisation, notamment sur les zones d’activités en obsolescence en entrée de villes, en actionnant les outils d’urbanisme opérationnel.
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