De plus en plus de chercheurs, économistes et décideurs admettent que l’actualité énergétique, renforcée des lourds questionnements qui accompagnent le changement climatique, offre une nouvelle chance à la transition énergétique. En effet, sans parler de bienfait, cette actualité, marquée notamment par le conflit russo-ukrainien et la raréfaction, voire la disparition de la fourniture du gaz venu des territoires orientaux, pourrait être une véritable opportunité afin de promouvoir l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, mais aussi, en ce qui concerne les pays de la Méditerranée, une nouvelle dynamique des relations commerciales et de coopération.
Nombreux sont les pays du pourtour méditerranéen qui ont bien débuté leur transition énergétique, laquelle est devenue une option stratégique majeure de moyen terme de l’ensemble des gouvernements. Pour illustration, l’Algérie prévoit par exemple, à l’horizon 2030, une réduction de 10 % de sa demande énergétique et une production de 22 GW dont 60% en photovoltaïque. Au Maroc, un grand mouvement a été entamé concernant les énergies renouvelables : l’objectif posé visait la fourniture de 42% d’énergie électrique à partir des énergies renouvelables avec une puissance installée de 42% en 2020 (atteint : 40%) et 52% de la puissance installée à l’horizon de 2030. La démarche semble s’installer dans la durée, puisqu’au début des années 2020, les énergies renouvelables en Méditerranée avaient pour la première fois dépassé en termes de capacité le gaz naturel comme première source de production d’électricité (Source OME).
Les acteurs de la coopération déplorent fréquemment la manque d’ambition des partenaires méditerranéens, or il apparait bien que le secteur énergétique pourrait jouer ce rôle de levier pour initier la voie d’une coopération ajustée en Méditerranée. C’est pour bien comprendre les enjeux de cette transition, les accompagnements politiques, scientifiques et structurels, mais aussi les méthodes bien particulières permettant « d’adoucir » la précarité énergétique des régions et des pays les plus touchés, que nos experts libanais, algériens, marocains et français feront part de leurs plus récentes expériences et délivreront quelques hypothèses et solutions de régulation de cette crise.
Pour cela, nous vous proposons de vous joindre à nous le jeudi 10 novembre à partir de 9h30 (heure de Paris, GMT +1) par webinaire.
Le lien d’inscription est le suivant :
https://us06web.zoom.us/webinar/register/WN_VEUvFY0KTSyYzGYGJTUehA