Dès le début de la pandémie de Covid-19, la densité de population est apparue comme un facteur déterminant de la propagation du virus. Cette corrélation entre pandémie et densité est aujourd’hui remise en cause par les scientifiques, notamment au regard de la multifactorialité de l’épidémie.
Pour autant, les postures critiques vis-à-vis de la ville et de ce qu’elle nous révèle de nos modèles socio-économiques ne faiblissent pas. Si cette pensée radicale n’est pas nouvelle, elle réémerge en période de crise et nous invite à poser la question de l’urbain au regard de la propagation virale et de la distanciation sociale au moment du déconfinement, mais aussi en tant que reflet de la société.
Cet article de The Conversation du 7 juin nous invite à contourner la fracture entre espaces urbaines et ruraux et avancer vers une plus grande complémentarité. Car, au final, il apparait bien que ville et campagne sont profondément reliées et constituent en réalité les deux facettes d’un même modèle territorial. Si en ces temps anxiogènes, la ville repoussoir trouve son pendant dans la campagne refuge, cela ne remet pas en cause la nécessité de travailler à l’amélioration des interactions spatiales, plutôt que d’appeler à soutenir de nouvelles fractures.
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