Marseille

Jean-Christophe Daragon,
Responsable Innovation et Développement Durable Euroméditerranée.

Dans cinq ou six ans, nous aurons à marseille le climat de cordoue. nous devons anticiper les besoins en matière d’isolation, de ventilation, de rafraîchissement. Le réchauffement climatique pose également la question du risque d’inondation, de la gestion de l’eau. Nous avons beaucoup réfléchi à la problématique de l’énergie. Le solaire coûte trop cher en milieu urbain.

Dans nos régions méditerranéennes, nous devons penser low cost easy tech, car nos populations ne bénéficient pas des moyens financiers des Scandinaves. Nous sommes donc arrivés à la conclusion que les boucles à eau de mer constituent la meilleure solution pour chauffer et refroidir de façon durable et économique.

Nous devons également avoir en tête de transmettre aux collectivités des équipements qu’elles sauront et pourront gérer. En aménageant nos villes, il faut tenir compte de la façon de vivre des Méditerranéens. Ils passent beaucoup de temps dehors. Ils consomment plus d’éclairage, plus d’eau, produisent plus de déchets que leurs homologues du nord.

Or nous avons besoin de spécifique. Nous allons écrire une charte smart grid avec les industriels. Nous avons créé la démarche Emul (Euroméditerranée Metropolitan Urban Lab).

Nous présentons nos études et des professionnels du secteur y répondent avec des solutions innovantes mises en œuvre sur notre périmètre.

Nous travaillons beaucoup avec les industriels sur l’énergie, les matériaux, la maîtrise des risques hydrauliques, les déchets… car les bureaux d’études coûtent cher et plaquent souvent des solutions qui existent ailleurs.

Avec Med’Innovant, nous demandons à des starts up de proposer des innovations pour la ville de demain. Les lauréats reçoivent un prix et, surtout, nous les mettons en contact avec les donneurs d’ordres.

Les aménageurs méditerranéens peuvent dupliquer ces solutions testées sur Euroméditerranée.